Mindset

La source de tous les succès

 1. Interview de Jean Laplace

La source de tous les succès réside dansl’authenticité et l’alignement avec soi-même.

Mais je ne vais pas tout vous dire. Pas tout de suite.

Je vais plutôt vous partager l’interview d’une personne très inspirante. Il s’appelle Jean Laplace, il est marchand de biens et formateur.

Pour en arriver là, il a dû se remettre en question à plusieurs reprises et se poser la question du sens et de l’alignement avec ses valeurs.

Avant de créer sa vie actuelle, il a longtemps cherché la voie qui lui convenait. Il a essayé plusieurs métiers avant de trouver celui qui correspond à sa personnalité et lui laisse une grande liberté d’action.

Pour avancer dans la bonne direction, il a agi tantôt par élimination, tantôt par intuition. Aujourd’hui, c’est un homme épanoui qui a su tirer des leçons de chaque situation.

C’est une interview empreinte de sagesse. Vous y trouverez les conseils d’un marchand de biens expérimenté ainsi que ceux d’un homme qui a mis le développement personnel au centre de son action.

J’espère que cette vidéo vous sera utile ! N’hésitez pas à me laisser un like 👍 et à la partager à votre réseau. Vous m’aiderez ainsi à faire connaître ce blog.

Dites-moi en commentaire si vous êtes aligné avec votre métier actuel.

2. Transcription de la vidéo

Détélina : Bonjour.

Est-ce que vous voulez savoir les secrets d’un marchand de biens mais encore mieux, les secrets de quelqu’un qui veut pleinement s’épanouir et qui veut mettre sa réussite au service d’un style de vie absolument exceptionnel ?

Jean : Bonjour à tous !

Détélina : Bonjour Jean !

Détélina : Je vous présente Jean Laplace que j’ai rencontré dans le cadre d’un Mastermind et avec qui j’ai eu une conversation absolument passionnante hier et qui m’a expliqué que ce n’est pas ce qu’il fait qui le passionne mais c’est en fait la puissance de ses résultats qui vont lui permettre d’avoir plus de liberté et plus d’épanouissement dans sa vie.

Jean : Oui. Exact.

Détélina : Jean, est-ce que tu peux te présenter brièvement ?

Jean : Oui, alors en fait, mon activité principale professionnelle est marchand de biens.

Mon travail consiste à acheter des biens en vue de les revendre avec une plus-value entre les deux. C’est soit de la division, de la rénovation mais maintenant, je vais plus vers la construction de domaines comme ça.

Mais donc ça, c’est mon activité principale et mon activité secondaire et qui fait qu’on s’est rencontré est que je vends de la formation sur Internet pour aider les gens, justement, à ne pas vivre le périple que j’ai vécu au début de mon aventure et avancer comme ça dans le noir et vraiment avoir toutes les bonnes méthodes pour se lancer dans l’achat.

Détélina : Alors, tu as un parcours à part. Tu es passé par des métiers qui n’avaient rien à voir avec l’immobilier. Comment est-ce que tu en es arrivé là ?

Jean : En fait si tu veux donc après mon baccalauréat, ce qui était une priorité pour moi, c’était d’avoir un métier vocation. C’est-à-dire faire un métier que tu aimes, un métier qui sert, etc.

Je suis parti un peu avec cette idée-là et il se trouve qu’à l’époque, je faisais beaucoup d’art martiaux au lycée et c’est comme ça que je me suis retrouvé donc en peloton d’intervention de gendarmerie pour commencer. C’est un métier assez agité et passionnant. Donc c’était un métier vocation mais c’était un métier où le cadre d’emploi était trop strict pour moi. Voilà, je n’avais pas la mesure de la décision. C’était vraiment, c’était très enrichissant mais je ne choisissais pas.

Et donc j’ai voulu changer, j’ai voulu chercher autre chose et finalement, un peu avec le même modèle, en fait je me suis retrouvé pompier de Paris. Donc tu vois, toujours des métiers vocations, c’est la même idée.

Détélina : Oui, dans l’ordre et l’organisation.

Jean : Exactement, un peu l’efficacité mais en fait, c’est la même « erreur » qui est dans la gendarmerie parce qu’autant la mission était passionnante, autant le cadre d’emploi, lui était trop serré, trop fermé pour moi.

Donc dans les deux cas, j’ai décidé de partir, ce qui était toujours un choc pour mon entourage. Mais je dis « je ne suis pas totalement aligné avec le cadre d’emploi, ça ne va pas me satisfaire sur le long terme, donc je m’en vais ». Voilà, ça c’était vraiment le début du parcours.

Détélina : En fait, le fil rouge c’était la liberté ?

Jean : Alors ça, je l’ai découvert que tardivement mais la finalité, c’est ça.

Pendant tous mes premiers métiers, dans toute cette liste de métiers qu’il va y avoir jusqu’à ma situation d’aujourd’hui, je suis toujours passé pour un instable, pour quelqu’un qui n’est pas capable de savoir ce qu’il voulait, ne pas savoir tenir une situation. Et maintenant que j’ai vraiment un alignement personnel qui est au final bien meilleur…

Détélina : Tu passes pour un génie. La même personne a changé de statut.

Jean : Oui. Je n’aurais pas dit génie mais en fait, ça fait sens. Tout s’éclaire et c’est évident : « Jean a toujours été comme ça, c’est logique, etc ».

Et ce qui est complètement logique et qui me met en avant aujourd’hui, en fait avant on m’a dit « il ne sait pas ce qu’il fait, il ne sait pas ce qu’il veut, il n’est pas capable de tenir dans un truc », voilà…. surtout que j’avais pas mal de réussite dans ces métiers-là et donc les gens…

Détélina : S’inquiétaient ?

Jean : Non mais ils ne comprenaient pas. En gendarmerie, j’avais fini major de ma promotion.

Les pompiers de Paris, j’avais fini deuxième. On me disait « mais pourquoi ? La voie est tracée pour toi, tu as réussi, restes-là ».

J’ai dit mais non en fait parce que, peut-être qu’il y a une réussite sociale ou professionnelle mais en fait, il n’y a pas une réussite personnelle. Il n’y a pas un épanouissement personnel.

Détélina : Un accomplissement ?

Jean : Oui, voilà, un accomplissement.

Détélina : C’était un travail sans plus ?

Jean : Exactement.

Détélina : Alors, comment trouve-t-on un travail qui nous remplit de joie ?

Jean : Ecoute, si tu as la réponse…

Détélina : Toi, à priori, tu l’as trouvé.

Jean : C’est ça mais en fait, c’est au gré des opportunités, au gré des recherches. Je crois qu’il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé, qui pourra peut-être vous aider, c’est que pendant tout le temps où on ne sait pas ce qu’on veut, souvent, on sait ce qu’on ne veut pas.

Détélina : C’est clair.

Jean : Tu vois, ça, c’est quelque chose que j’ai eu la chose de le comprendre assez tôt. Je me suis vite rendu compte que je ne savais pas ce que je voulais, que je ne savais pas si je voulais continuer mes études, quel type d’étude, quel type de métier, etc. Par contre, j’était capable d’éliminer un maximum de choses et déjà, en raisonnant comme ça, ça te permet quand même de…

Détélina : Le cercle se resserre…

Jean : Voilà. Tu ne trouves peut-être pas la direction mais tu sais déjà toutes les directions où tu ne veux pas aller et ça, je pense que ça m’a beaucoup aidé.

Mais même encore aujourd’hui, tu vois, on n’est pas capable de lire dans l’avenir, je pense qu’on a tous les mêmes vies quelque soit le style de vie ou le niveau de vie. Tu n’es pas capable de savoir ce que ta vie va être, le sens exact du pourquoi, etc. mais tu sais qu’il y a des idées qui t’appartiennent, des sensations qui t’appartiennent et il faut se faire confiance, je pense. Ça, ça m’a bien aidé.

Détélina : Après les rencontres qui peuvent complètement nous éclairer sur une voie, sur une possibilité qu’on ne voyait pas, je pense que c’est ça qui est important. Et je crois aussi les messages qu’on entend, parfois ils arrivent au bon moment, c’est-à-dire que le cerveau est préparé.

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Nous-mêmes, on a fait tout un parcours qui nous a préparés et on entend ce message pour la 10ème fois et c’est cette fois-ci qu’on le comprend.

Jean : C’est ça. On a toujours l’impression qu’il y a des coïncidences troublantes et finalement, avec du recul, je pense que ça fait écho à ce que tu dis, c’est-à-dire que ce n’est pas tant que ça des coïncidences, c’est peut-être juste qu’à ce moment-là, ton esprit s’est ouvert et a eu la capacité d’attraper le message et de lui donner un sens, une raisonnante dans ton actualité.

Détélina : Oui.

Jean : Oui, je suis complètement d’accord, tout à fait.

Détélina : Donc toi, tu es devenu marchand de biens et tu en as fait une force pour tes choix de vie. Alors le mot marchand de biens est parfois mal perçu et d’ailleurs, il a même une connotation négative.

Jean : Oui, je suis assez d’accord avec ça mais ça a du sens en fait parce que du coup souvent, pour la plupart, le marchand de biens est celui qui cherche juste le profit et un peu à n’importe quel prix. C’est ça je pense le point important. C’est un peu à n’importe quel prix, je suis complètement d’accord avec ça.

Détélina : Alors, est-ce que c’est ça un marchand de bien ? Et qu’est-ce que c’est d’ailleurs, c’est un statut juridique, avant tout ?

Jean : Oui, c’est ça. En fait un marchand de biens est ni plus ni moins qu’un commerçant qui va, lui, vendre des biens immobiliers.

Toi, tu peux vendre des carottes ou des jupes, le marchand de biens, lui, il va vendre des biens immobiliers. Ce n’est rien de plus que ça en fait.

Mais finalement, tu vois, l’idée du marchand de biens, mauvais homme, c’est juste une question de pratique. C’est chacun fait les choses dans la façon dont il l’entend, tu vois. Ce n’est pas tant que ça une généralité. C’est simplement que ceux qui ont été vus comme ça, ont suffi à répandre la réputation.

Détélina : Et aussi je pense qu’il y a eu des dégâts, des abus dans le passé, notamment avec les banques, avec les crédits et de ce fait, les banquiers n’aiment pas trop prêter sauf quand ils ont déjà une bonne trésorerie.

Jean : Moi je dis souvent que ce sont les banques qui ont provoqué ça dans la mesure où justement, dans les années 1990 à 2000, il y a eu énormément de prêts faciles à celui qui voulait se lancer et donc un peu n’importe qui. Et finalement, ç’a amené à des différentes crises et des situations complexes et les banquiers se sont retournés en disant « mon Dieu, ils font n’importe quoi ».

Oui, ils font n’importe quoi mais c’est vous qui avez prêté de l’argent et à n’importe qui… donc forcément.

C’est vrai que la particularité, parce qu’on me demande souvent « comment on devient marchand de biens ? Quelle école on fait ?»

La particularité des marchands de biens est que ce sont soit des anciens agents immobiliers, soit d’anciens banquiers, soit d’anciens maîtres d’œuvre, artisans etc. C’est une opportunité qu’on découvre par le biais de ce métier et on se dit « en fait, c’est vachement mieux que ce que je fais aujourd’hui ».

Détélina : Tout à fait.

Jean : Et j’ai envie de devenir marchand de biens.

Détélina : Ou des gens qui ont fait des achats-reventes de résidence principale. Donc en bénéficiant de l’exonération de plus-values, ils ont voulu accélérer et par contre, à un moment donné, quand on fait trop souvent d’achats-reventes, on doit tout simplement accepter de rentrer dans un nouveau statut qui a ses avantages mais aussi ses inconvénients.

Jean : C’est ce que j’allais dire. C’est vraiment, il y a des avantages et des inconvénients professionnels. En fait, l’inconvénient que tu vas avoir, c’est surtout en tant que particulier. L’inconvénient que tu vas avoir c’est que très rapidement, tu risques d’entrer, alors, on ne va pas rentrer dans les détails mais tu risques la requalification en tant que marchand de biens.

Détélina : Alors, est-ce grave docteur ?

Jean : Voilà. En soit, il y a deux conséquences quand, on va parler encore une fois, on ne va pas aller les voir dans le détail là, maintenant. Mais il y a deux impôts dans un achat-revente. Il y a l’impôt sur la marge, là c’est quand tu payes 36% de ta plus-value et il y a la TVA. C’est deux choses qui sont complètement différentes.

Détélina : D’accord.

Jean : L’impôt sur la marge, en soit, c’est un faux problème. C’est de l’optimisation parce que tu vas payer de la marge quand tu as fait du bénéfice. Même si ce n’est jamais agréable, si tu ne fais pas de bénéfices, tu ne fais pas de marge.

Là où, en fait ça devient dangereux, c’est la TVA. Parce que la TVA, quand tu achètes un produit 100 et que tu vas le revendre 120, si tu n’avais pas prévu la TVA et qu’il y en a, on va peut-être te prendre 20. Donc ça peut te manger toute la marge. Et c’est tout l’enjeu d’avoir une stratégie pensée quand on se lance dans l’achat-revente parce que si tu te retrouves à faire un achat-revente en particulier et que tu es requalifié à juste titre en professionnel, tu vas être assujetti à la TVA.

Donc il faut vraiment avoir quelques notions de TVA qui permettent de comprendre quel type d’opérations vont être intéressantes ou pas en fonction de ta situation.

Donc l’inconvénient du financement professionnel, c’est qu’effectivement, tu vas avoir des garanties, des financements professionnels à obtenir mais c’est quand même énormément d’avantages à côté. Parce que déjà, le premier avantage que je cite est les frais de notaire.

Les frais de notaire en particulier, c’est autour des 7 à 8% pour faire à la louche. Quand on passe en professionnel, on tombe à 2 à 3%. Donc déjà, c’est sur toutes les opérations, c’est 5 % de gagner. Donc ça rend beaucoup d’opérations rentables qui ne sont pas rentables en tant que particulier.

Et le deuxième point est un point qui est assez classique. Effectivement, si vous vous amusez à faire des opérations d’achat-revente en tant que particulier, vous en faites une, vous en faites deux mais très vite en fait vous n’avez pas la capacité de profiter de l’effet de levier global qui est de faire 5 opérations en même temps voire même plus, donc vraiment accélérer et avoir des chiffres qui sont extraordinaires.

Et le financement professionnel permet de faire ça en fait. On va financer ton opération au lieu de le financer toi. Donc tu vas pouvoir gagner de manière plus importante.

Détélina : Tout à fait. Par contre, vous aurez l’obligation de revendre dans un délai de 2 ans… 

Jean : En fait, l’engagement de base est de 5 ans depuis 2011, ça a changé.

Détélina : Ah d’accord.

Jean : C’est 5 ans mais il y a une situation particulière de première mise en division, vente à la découpe, ce n’est pas le moment de rentrer dans les détails mais effectivement, dans ces situations, tout le monde est ramené à 4 ans.

Détélina : D’accord.

Jean : Mais clairement, c’est un milieu d’opportunité. Il y a énormément de chose à faire et la question qu’on me pose souvent est « oui mais chez moi est-ce que… ? »

Détélina : Oui.

Jean : Est-ce que moi… je suis en ville… tous les extrêmes. Je suis en ville, ça coûte cher et je suis à la campagne….

Je pense qu’en fait c’est possible partout parce que les gens font l’erreur entre l’investissement, qui est le fait d’acheter un bien et de le garder pour qu’il suive le cours du marché. Le marché augmente et ils vendent pour faire une plus-value à la fin de l’achat-revente.

Dans l’achat-revente, on ne s’intéresse pas spécifiquement, car c’est toujours une composante, à la direction du marché. Ce qui est important c’est d’avoir la capacité sur son bien d’apporter une valorisation quelle qu’elle soit.

Détélina : Déjà essayer d’acheter en dessous du prix du marché.

Jean : Oui déjà, c’est un bon plan.

Détélina : T’es déjà gagnant. Améliorer et le revendre à des personnes qui vont faire de la promotion à des particuliers qui sont satisfaits et qui du coup après, vous paient le prix.

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Jean : Déjà tu vois, le plus classique c’est la rénovation parce qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas soit la capacité, qui ne savent pas faire soit qu’ils n’ont pas le temps de le faire. Donc simplement parce que toi, tu vas rénover le bien à leur place, ils vont payer plus cher et toi tu vas prendre ta marge là-dessus.

Le deuxième élément, bien sûr, c’est d’essayer d’acheter en dessous du prix.

Il y a un troisième point qui est assez classique qui est d’acheter en gros. Quand vous achetez une grande surface, je vais prendre un exemple, 500m² d’immeuble et que vous revendez ça en 5 lots de 100m² par exemple. C’est la même chose que dans le commerce. Vous achetez en gros et vous revendez au détail. Donc forcément il y a une marge qui se crée, c’est pas le même prix au m² et vous pouvez prendre une plus-value là-dessus.

Détélina : Tout à fait, merci beaucoup Jean. Alors toi aujourd’hui tu es installé, tu as ton réseau. Celui qui se lance et qui ne sait pas par où commencer, comment fait-on pour trouver une bonne affaire ?

Jean : En fait moi, ce que je conseille c’est de voir simple, parce que souvent, ça fait peur aux gens, trouver une opération, c’est super. Moi je dis deux choses par rapport à ça.

Déjà, la première chose est dans mes chiffres, encore aujourd’hui, maintenant on est en millions de chiffre d’affaire, on a commencé avec rien. On a commencé avec une première opération, il a fallu attendre de finir la première pour en faire deux, on a commencé du début, parce que je suis associé en fait. Avec un ami, on est deux là-dessus.

Et en fait, quand tu commences, alors, déjà aujourd’hui, c’est ça que je voulais te dire, encore aujourd’hui, on s’est rendu compte que plus de la moitié de nos opérations sont des opérations qui sont doublement négociées. C’est-à-dire qu’au lieu  » oh mon Dieu, il faut sauter sur le bien, il faut l’acheter dans la demi-journée  » si tu n’y es pas tous les jours, tu ne pourras jamais.

En fait on s’est rendu compte que le plus souvent, ce qui se passe c’est : on va avoir un bien, on le visite, on trouve le prix trop élevé, on fait une négociation, la négociation n’aboutit pas et on fait le suivi de cette piste verte. On appelle ça une piste verte et on sait que dans le temps, quelques semaines après, quelques mois après, il y a une deuxième négociation qui se fait.

Détélina : Si le bien n’est pas vendu.

Jean : Voilà. Si le bien n’est pas vendu. Mais le plus souvent, tu vas te rendre compte que les opérations, tu les fais dans ce cadre-là. Donc ce qui est intéressant pour ceux qui commencent est que souvent, on me dit « oui mais tu comprends, moi je ne peux pas y être tous les jours ». Mais finalement, en y étant ne serait-ce qu’une fois par semaine et en prenant la peine de faire ce suivi de piste verte, tu vois, de voir les biens que tu as conservés, de conserver les contacts avec le vendeur ou l’agent immobilier, en fait, il n’y a aucun souci, on va trouver une première opération.

Et d’ailleurs, dans tous les élèves que j’ai moi dans mes formations, beaucoup arrivent avec la crainte de ne pas trouver mais finalement, après quelques temps, ce n’est jamais ça le problème. Il y a pleins de questions qui se posent derrière.

Détélina : Et peut-être se positionner sur plusieurs à la fois et suivre, c’est comme des dossiers.

Jean : C’est exactement ça. Et la deuxième chose est que si un dimanche midi à un repas je vous dis « toi, c’est sûr, tu n’es pas capable de trouver ta résidence principale ». Ça va être une évidence pour tout le monde, tu réponds « mais qu’est-ce que tu dis ? Je suis capable d’acheter un bien, c’est à la portée de tout le monde ».

Et finalement, faire de l’achat-revente, en tout cas la partie trouver un bien, c’est exactement la même chose que de trouver une résidence principale. Une résidence principale, on ne peut pas forcément y être tous les jours, il y a autant de monde qui recherche des résidences principales que de monde qui recherche des opérations de marchand de biens.

Moi, je suis à Bordeaux, le marché est très tendu. Ils ont tous la même problématique de se dire « il faut se dépêcher de faire les choses pour essayer de ne pas se faire doubler ». Et finalement, non. On prend le temps de visiter, revisiter, on n’achète pas un bien comme ça. Ça arrive, bien sûr que ça arrive mais la majorité des gens a besoin de prendre le temps, de réfléchir, etc.

Détélina : Il ne faut pas avoir l’air pressé, il faut être en position de force.

Jean : Voilà, exactement. Et finalement, cette méthodologie est la même qu’il faut appliquer pour l’achat-revente pour débuter, il n’y a pas de problème. Là où le point est important est qu’il faut avoir les connaissances derrière pour justement avoir une stratégie fiscale et technique qui fait qu’on ne fait pas n’importe quoi et qu’on va faire comme un professionnel. Même si on ne le fait pas comme un professionnel pour commencer, on risque la requalification donc on anticipe, tout simplement. Si on a une stratégie pensée à l’avance, il n’y a aucun problème et c’est une super opportunité pour démarrer.

Détélina : Très bien. Donc en étant marchand de biens, on n’est même pas obligé de faire des travaux ?

Jean : Alors moi ça, c’est ma grande spécialité. Alors quand j’ai commencé, je n’y connaissais pas grand-chose et de toute façon, je ne suis pas du tout fan des travaux puisque plus de travaux, ça veut dire plus de délais sur les opérations, plus de surprises, etc.

Ma grande spécialité, c’est comme ça qu’on a pu avoir une très grande croissance, de 300.000 € de chiffre d’affaire la première année à 2 millions et demi en année simple. Maintenant on est à plus que ça, on en est à la 6ème année et cette forte croissance est due à une recherche de rentabilité annuelle.

La rentabilité annuelle, c’est avoir une forte rentabilité sur mes projets mais pour des délais très courts. Naturellement, si tu mets des rénovations, tu vas rallonger les délais.

Détélina : Oui.

Jean : Donc voilà, il faut essayer de se positionner sur les opérations où on va avoir le moins de délais. Et souvent, on me pose la question de la promotion. La promotion, c’est très bien, construire des maisons, des appartements, c’est très bien. On a des rentabilités qui sont très intéressantes mais des projets qui sont très longs.

Détélina : Mais alors comment tu vas créer de la valeur sur un bien sans faire des travaux ? Tu l’achètes, tu fais quoi ? Tu le prépares pour des lotissements ? Comment tu fais pour le revendre ?

Jean : Dans ces cas-là, il n’y a que deux effets de leviers. Le plus souvent il y a celui qu’on a vu, c’est l’anomalie de marché, c’est le fait d’acheter un peu moins cher.

Mais encore une fois, moi je persiste à dire que même si c’est très important d’acheter le moins cher possible, etc., ce sera toujours un axe d’amélioration, mais vous n’allez pas trouver un bien en dessous des 30% du marché tous les 4 matins. Ça ne peut pas être un modèle économique.

Donc, en général, ce qu’on fait est qu’on va sur des biens, déjà, il n’y a jamais pas de travaux du tout, mais après, dans ce cas-là, on utilise cette idée de « j’achète en gros pour revendre petit ». C’est la découpe qui va être intéressante.

C’est vrai que pour commencer sur des premières opérations, je pense qu’il vaut mieux faire des rénovations. Parce qu’il y a une problématique fiscale qui fait que sur la découpe, il y a une pluralité de biens, encore une fois, je ne peux pas rentrer dans le détail ici mais au niveau de la TVA, en termes de stratégie pour anticiper et éviter les problèmes, il vaut mieux être sur de la rénovation. Mais l’idée c’est ça. Dans tous les cas, on va essayer d’utiliser un des leviers de valorisation qui fait qu’on va faciliter la prise de marge.

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Détélina : D’accord. Alors aujourd’hui qu’est-ce qui te remplit d’enthousiasme ? Pourquoi tu te bats ? Pourquoi tu te lèves tous les matins ? Les résultats, c’est important mais quoi encore, est-ce que tu as une vision de long terme ?

Jean : Oui. Alors, c’est un peu ce qu’on s’expliquait hier.

Moi j’adore mon travail, c’est vraiment épanouissant, principalement parce qu’il y a un cadre d’emploi qui est vraiment très agréable. Déjà, à partir du moment où tu es entrepreneur, tu fais tes propres actions et donc tu as le résultat de tes propres actions.

Ensuite parce que le fait de devenir entrepreneur m’a permis un développement personnel qui est complètement impressionnant, complètement passionnant. Là, on n’aurait jamais assez le temps pour en parler mais finalement, ce que j’ai appris, c’est que mon travail n’est pas mon objectif.

Moi, ce dont j’avais besoin est d’une liberté d’action, de pensée. Voilà, d’un cadre de vie qui me permettait, ok peut-être de travailler parfois beaucoup, parfois moins, mais surtout de pouvoir mettre en place tous mes projets de vie, de famille, mes projets de loisir, etc.

Et l’achat-revente m’a permis ça, l’achat-revente et l’ensemble des projets mis en place. Donc l’idée est de définir, d’aller chercher sa vision de vie. Ça appartient à chacun.

Certain, ce sera de créer une boîte extraordinaire, d’aider les gens, ce que tu veux. On ne va pas aller dans tous les clichés. Mais une fois qu’on a cette vision de long terme personnel, on va ramener ça justement dans la vision d’entreprise et surtout, c’est ça l’intérêt, c’est ça l’intérêt de cette notion de vision, c’est de définir les actions à court terme.

Détélina : Tout à fait.

Jean : Ça va te permettre de dire si les opportunités que tu as prévues de mettre en place ont du sens par rapport à cette vision.

Détélina : Moi je te rejoins complètement, le travail c’est très important. On a le culte du travail dans beaucoup de pays. Simplement, il ne faut pas oublier pourquoi on vient sur Terre. 

On ne vient pas sur Terre pour travailler. On vient sur Terre pour laisser une trace, pour faire quelque chose qui nous remplit, pour inspirer d’autres personnes… Ne serait-ce pour être satisfait de chaque jour.

Jean : Oui. En fait il y a un paradoxe énorme dans notre culture. En fait, tout le monde sera d’accord pour dire « vous préférez les week-end, les vacances… ». Et par contre, si je vous dis que je ne fais que ça, ça vous pose un problème.

Détélina : Ah oui.

Jean : Tu vois, ce n’est pas assumé.

Détélina : C’est pas assumé. C’est comme si la vie est vidée de son sens.

Jean : Exactement. Et c’est la même histoire avec l’argent. C’est-à-dire que tout le monde veut avoir plus d’argent mais si tu en as beaucoup, c’est un problème.

C’est très français mais c’est très intéressant je pense de dépasser ça et de vraiment rentrer en introspection pour savoir ce qu’on veut vraiment.

Détélina : Tout à fait ! Pour ça, je pense qu’il faut bien se connaître. Il faut s’imaginer dans 5, 10, 50 ans et à partir de là, tracer une route et s’y tenir.

Jean : Ça demande un travail très difficile pour certains parce que souvent, c’est vrai qu’on a un déni par rapport à sa propre réalité, notre propre actualité. Parce que moi aussi, je me rends compte que pour beaucoup de gens autour de moi, ils ont un rêve, ils voient qu’ils ont un rêve mais ils ne veulent pas le prendre à bras le corps.

Détélina : Parce que ça peut ouvrir des vannes.

Jean : C’est ça.

Détélina : Des peurs qui sont enfouies depuis l’enfance.

Jean : On passe tous par là. Moi je sais que, tous les métiers qu’on a évoqués, après j’ai été pompier, géomètre, dans la gendarmerie et à chaque fois si tu veux, tu es obligé de dire…

Typiquement, avant les pompiers, j’ai eu un accident de moto et j’ai passé 1 an en rééducation. J’ai passé 1 an à me préparer aux pompiers de Paris pour finalement partir assez vite des pompiers de Paris. Et si tu veux, pour beaucoup de gens…

Détélina : C’était un échec.

Jean : C’était un échec. Alors que pour moi, c’était juste un test. C’était un essai. Ça m’a paru être la bonne décision, j’y suis allé, ça a été extraordinaire mais ce n’était pas ce que je voulais. Bon bah, je suis passé à autre chose.

Mais ça veut dire une remise en question, un retour un zéro. Ça veut dire socialement, je n’ai plus d’emploi, c’est difficile à accepter mais je pense que le bonheur passe par là. C’est vraiment de ne pas être dans le déni des choses et d’assumer sa situation quelle qu’elle soit.

Détélina : Je pense que la vie est un enchaînement de décisions, de choix mais surtout, il faut les assumer. Et les échecs, c’est un cadeau. C’est juste une difficulté de plus pour nous tester.

Jean : Exactement.

Détélina : Pour nous faire grandir aussi, pour savoir comment on va les vivre et ce qu’on va en tirer. Et si on y arrive, si on est capable d’analyser les échecs et d’en tirer des enseignements, alors là, on peut devenir inarrêtable.

Jean : Si tu les utilises bien tes échecs finalement… Quand je raconte mon histoire, personne n’osera me dire que ce sont des échecs.

Détélina : Parce que maintenant, tu as un statut…

Jean : Mais oui, bien sûr.

Détélina : Parce que maintenant tu es quelqu’un mais il y a 10 ans, je suis sûre que tes proches avaient peur pour toi.

Jean : Oui. Ils me trouvaient instable mais je pense qu’il ne faut pas l’aborder comme ça.

Détélina : C’est une très belle histoire. Jean Laplace est un exemple très inspirant pour vous, pour nous, pour montrer tout simplement qu’il ne faut pas avoir peur d’être soi-même, d’écouter son intuition. Et il suffit d’être cohérent en fait.

Jean : Tu le dis mieux que moi, c’est exactement ça.

Détélina : D’être authentique.

Où est-ce qu’on peut te trouver, où est-ce qu’on peut te suivre Jean ? Est-ce que tu as un site, est-ce que tu es sur les réseaux sociaux ?

Jean : Oui alors. Alors le site principal est investir-et-immobilier.com. De toute façon, vous tapez Jean Laplace sur Internet, normalement vous allez me trouver. Donc ça, c’est vraiment pour la partie achat-revente.

La partie où vous pouvez voir mes péripéties au quotidien, il y a Instagram normalement. Sinon vous pouvez m’écrire, il n’y a pas de soucis, c’est vraiment un plaisir.

Détélina : Donc tu proposes du coaching, tu proposes un accompagnement personnalisé pour des personnes qui veulent se lancer dans le métier de marchand de biens mais même pour ceux qui veulent le faire à titre personnel.

Jean : Encore une fois, c’est ce qu’on vient de dire, il faut voir les choses de manière progressives.

Le but est d’attaquer quelque part. Le plus important est d’agir. Il faut passer à l’action parce que forcément, si ça vous parait difficile aujourd’hui mais que vous ne faites rien, ce ne sera pas plus facile dans 10 ans.

Si vous commencez aujourd’hui, vous allez peut-être faire un petit bout et petit à petit…

C’est ce qui s’est passé pour moi dans l’achat-revente, les chiffres sont parlants. La première année 300.000 €, ça correspond à une maison. A Bordeaux, c’est une maison. Ce n’est absolument pas impressionnant. Mais il faut avoir une première action à la mesure de ce qu’on sait faire, de ce qu’on peut faire  et ce dont on a confiance. Voilà, une première action et puis petit à petit on évolue et on avance dans son projet. 

Le plus important c’est de se lancer !

Détélina : Tout à fait, j’adore. C’est le mot de la fin. Merci beaucoup Jean.

Jean : Merci à toi Détélina. 

Détélina : C’était extraordinaire, c’était rempli de conseils vraiment éclairé, avisé et puis Jean, il sait de quoi il parle.

Jean : Merci beaucoup.

Détélina : Merci d’être resté avec nous jusqu’à la fin et je vous dis à bientôt.

Jean : Bye, bye.

Détélina : N’hésitez pas à télécharger mon livre « Créer un bien d’exception ». Je vous promets encore de très belles surprises. 

Ciao, ciao. 

A votre succès et épanouissement !

Détélina

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2 thoughts on “La source de tous les succès

  1. Superbe interview et pour toutes ces pépites que ces échanges nous offrent. Merci à toi pour tout ce que tu nous apportes à travers tes vidéos. Grâce à toi, mindset de ouf ! ^^

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