Mindset

Trouver sa zone de génie – 1ère partie

Trouver sa zone de génie n’est pas une option dans notre monde effréné et compliqué. C’est plutôt une recommandation afin d’utiliser nos talents innés et d’avoir plus d’impact dans notre domaine professionnel. 

1. Trouver sa zone de génie

Je me suis toujours demandée comment avancer avec le courant et non pas contre le courant.

Dans la vie on a tous des difficultés et challenges à surmonter. 

Toutefois il y a parfois des obstacles qui font partie de notre évolution et qui participent à l’enchaînement des cycles : croissance – décroissance – consolidation – croissance… Et il y en a d’autres qui s’inscrivent durablement dans le paysage et nous incitent à nous poser véritablement la question :

 – Est-ce que je suis à ma place ?
 – Est-ce que ce que je fais est ce pourquoi je suis fait ? 

Un tas de questions peuvent surgir dans notre tête quand les éléments se déchaînent contre nous. La plupart du temps on serait enclin à écouter les messages que la vie nous envoie, d’autrefois, au contraire on s’obstine à continuer et à persévérer dans une voie qui n’est pas la nôtre, au risque d’y laisser notre santé. 

Cela est particulièrement vrai pour des personnes courageuses, travailleuses et obstinées à arriver à leurs fins aussi dures soient-elles. J’avoue que j’en fais partie parfois !

Au vu de la douleur et de l’incompréhension que ces évènements ont généré chez moi, trouver sa place ou zone de génie est devenu une quête très importante pour moi. 

J’ai rencontré Fabien Delcourt lors d’un séminaire consacré au business en ligne. Quand il m’a expliqué que son activité consiste à aider des entrepreneurs à trouver ce pourquoi ils sont bons naturellement, je me suis tout de suite dit que c’est « l’homme de la situation » !

Je vous partage notre conversation en espérant qu’elle vous sera utile et vous aidera à trouver le domaine où vous aurez le plus d’impact sur les résultats de vos clients et de satisfaction par rapport à votre travail !

2. Transcription de la vidéo 

Détélina Lyoubénova : Bonjour et bienvenue sur ma chaîne dédiée à la croissance sous toutes les formes.

Et aujourd’hui je vous propose qu’on aborde un sujet en lien direct avec le développement personnel mais aussi avec la croissance professionnelle.

Avant de continuer, je vous demande de vous abonner à cette chaîne si vous trouvez ce type de contenu utile pour votre développement.

Comment est-ce qu’on peut trouver sa zone de génie ?

Pourquoi ce sujet me paraît important et intéressant ? Puisque dans un monde qui se complexifie de plus en plus, il est très important d’aller vers ce qui nous vient naturellement, là on se sent à l’aise, là on peut performer plus vite, plus naturellement puisque on a tous 24 heures dans la journée.

On a tous à peu près la même capacité de d’endurance, de sommeil, de travail, d’énergie. Bien sûr il y a des petites variations mais grosso modo on est tous des humains et le génie et là où on a de la simplicité, on a de la fluidité et du coup on peut susciter de la créativité.

Alors sans plus attendre j’aimerais donner la parole à mon invité qui s’appelle Fabien Delcourt et que j’ai eu vraiment la chance de découvrir lors d’un séminaire sur le business en ligne.

Bonjour Fabien.

Fabien Delcourt : Salut Détélina. C’est un plaisir. Merci pour ton invitation.

DL : Tout le plaisir est pour moi. Alors est-ce que je peux te demander sans plus attendre qu’est-ce que tu fais et qui es-tu vraiment ?

FD : Pour faire simple, moi j’accompagne des personnes à mieux se connaître en fait il y a deux volets :  il y a le volet connaissances de soi, des personnes qui veulent se connaître, se connaître vraiment comment elles fonctionnent, quelle est leur personnalité et finalement qui elles sont au-delà de l’apparence ?

Et ensuite j’aide aussi ces personnes- là à développer une activité qui leur ressemble, qui leur ressemble vraiment. C’est à dire quelle que soit l’activité, quelle que soit la stratégie, trouver la façon dont ça peut s’exprimer pour nous, adapter à nous, à notre façon de faire, à nos talents.

Tu parlais de zone de génie. Effectivement dans un alignement parfait entre qui je suis et comment j’exprime ce que j’ai à exprimer au monde à travers l’entrepreneuriat dans quelque chose qui me parle à moi quoi.

DL : Très bien et je sais que tu t’es vraiment spécialisé dans trouver le truc qui convient au mieux à chacune des personnes et notamment tu es très porté vers l’entrepreneuriat et du coup tu accompagnes beaucoup d’entrepreneurs.

FD : Alors quand est-ce qu’on peut parler de zone de génie ?

La zone de génie c’est un terme qui va ramener à ce qu’on fait facilement, naturellement, de façon exceptionnelle si je puis dire. C’est à dire qu’en fait c’est tellement naturel et tellement simple pour nous qu’on le voit pas qu’on est bon là-dedans.

Je sais pas, quand on discutait avec toi de ta capacité à réseauter, à discuter avec des gens que tu connais pas, à tisser du lien,
je te dis waouh mais tout le monde n’est pas bon là-dedans quoi. Moi parler à des inconnus, c’est pas trop ma came.

Par contre dans ma capacité à faire des liens dans des domaines, à créer des contenus, parler encore… Là il y a quelque chose qui est beaucoup plus facile et naturel pour moi. Donc finalement la zone de génie c’est ni plus ni moins que ce que l’on fait aussi facilement que respirer.

C’est à dire qu’on y réfléchit pas, on n’a pas eu besoin de formation pour ça, c’est quelque chose d’extrêmement naturel.

La vie nous a pourvu de ce truc là, mais c’est pas une compétence à proprement parler du genre jouer de la guitare ou je sais pas
faire des marathons ou acheter des biens immobiliers.

C’est une compétence qui est en amont, c’est une chose de méta, c’est plus une façon d’être. Ouais c’est un état d’être particulier qui peut se diffuser dans plein d’activités, dans plein de domaines du business.

C’est dans la vie perso aussi : ma capacité à parler je peux la voir dans un podcast, dans n’importe quel contexte en fait.

Donc c’est plus un état d’être qui va influencer les compétences qu’on a et qu’on peut développer aussi.

DL : Alors pourquoi est-ce qu’on va faire des études à ce moment-là si tout le monde a quelque chose de naturel en soi ?

FD : Pourquoi on va faire des études ?

Parce qu’il y a des métiers qui demandent un certain niveau d’expertise. Je préfère quand même comme pilote de ligne ou comme
chirurgien qu’il soit passé par des études pour faire leur art parce que il y a quand même des vies en jeu, ça demande un haut niveau d’expertise.

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Maintenant ta question est bien légitime parce que dans bien des cas, les études nous éloignent plus de notre essence qu’autre chose et nous bourrent la tête de plein de trucs qui sont pas forcément utiles à notre épanouissement et à notre domaine professionnel.

Je veux dire tu as des gens qui sont exceptionnels en vente qui n’ont jamais suivi la moindre formation en vente et tu as des gens qui ont suivi des des études comme aux États-Unis les écoles qui coûtent 200 000 dollars les MBA etc. qui au final n’apportent pas tant de valeur que ça au regard de quelqu’un qui pourrait se former par lui-même et qui se jette tout de suite dans le bain à créer des entreprises etc.

C’est là d’ailleurs que certains ont même amené le concept de Personal MBA ou toi-même en lisant des livres, en entreprenant pendant que les autres ils vont payer des sommes astronomiques pendant les études, toi tu vas lire, te former et tout de suite exécuter dans le concret, dans le réel.

Et au bout de 5 ans, au bout de… je sais pas combien d’années, je crois que c’est 5 ans de MBA, en fait soit tu as passé 5 ans d’études dans un monde un peu hors sol, soit tu as passé 5 ans à entreprendre et à choper des informations de la réalité, à tirer plein d’enseignement.

Imagine 5 ans d’entrepreneuriat c’est énorme, l’expérience que tu tires. Donc les études, ça peut être soutenant si c’est quelque chose qui est connecté à ce qu’on a vraiment envie d’amener, mais ça peut être aussi du temps « perdu » ou du temps qui nous éloigne ou on meuble en fait beaucoup en tout cas.

Moi c’était mon cas. Beaucoup d’entre nous vont dans les études sans trop savoir pourquoi, dans une voie par défaut tu sais.

Il faut faire des études, c’est important de faire des études surtout quand tu as eu des parents qui eux-mêmes ne l’ont pas fait ou qui veulent te pousser en mode : toi mon fils ou toi ma fille tu feras des études parce que c’est important, moi j’ai pas pu en faire, toi t’en fera.

Oui mais ça dépend de ce que tu as envie de vivre dans ta vie. Les études sont pas une nécessité vitale quoi.

Ça dépend, ça dépend évidemment ça dépend du contexte.

DL : Merci de cet éclairage. Attention loin de moi et de nous l’idée que les études ne servent à rien, tout au contraire c’est très structurant.

Le moment délicat et le moment d’équilibre est de choisir ce qui nous convient en partant du constat de qui on est. Et pour ceci, il faut qu’on se connaisse bien en tout cas qu’on ait fait ce travail de recherche et de d’analyse : ce qu’on veut faire plus tard, dans quel milieu on veut évoluer puisque l’environnement est primordial et vraiment déterminant pour qui on va devenir, combien on va gagner, où on va habiter, quel type de personnes on va fréquenter tous les jours.

Les études sont, je pense, une des périodes les plus enrichissantes dans la vie de l’homme mais les études peuvent être aussi vues comme un compagnon de vie c’est-à-dire qu’on peut toujours continuer à apprendre, à s’améliorer, à réseauter et il n’y a pas de fin en fait.

C’est juste un état d’être et un état d’aborder la vie, l’apprentissage, la vie professionnelle qui me semble beaucoup plus intéressant que le système classique actuel qui nous pousse à faire des études et ensuite juste de travailler jusqu’à que mort s’ensuive.

Donc voilà ce que voulait dire Fabien me semble-t-il. Les études à condition que ça nous serve et c’est pas qu’on soit au service d’un plan social qui n’est pas le nôtre, d’un plan familial.

Est-ce que tu es d’accord ?

FD : C’est très intéressant ce que tu dis Détélina parce que ça ramène la notion de choix. Il y a des études que tu peux subir, tu sais j’ai rencontré plein de fois des lignées de médecins, des lignées de pharmaciens, des lignées de gens qui sont dans la politique.

Tu as des familles comme ça où tu as une forme de loyauté familiale qui te pousse à faire la même chose que tes parents, que ta fratrie.

Alors que le choix où tu vas sciemment dans une voie, ça fait toute la différence parce que qu’est-ce qui fait qu’on va se former jusqu’à la fin de nos jours, qu’est-ce qui fait que je vais encore lire des bouquins tous les jours, que je vais apprendre ?

C’est pas parce que quelqu’un qui me menace ou parce que j’ai des examens à la fin de l’année. C’est parce que j’ai le plaisir, j’ai la joie des sujets d’études qui sont les miens, ça me passionne, ça m’éclate le fonctionnement du psychisme, du corps humain.

Je suis ébahi Détélina quand je le lis, j’ai fini un bouquin sur les traumas, c’est fascinant de voir comment
un psychisme se construit en fonction de ce qui lui est arrivé quand il était plus jeune etc. C’est fascinant parce que moi j’ai une curiosité de ça.

Mais quelqu’un que ça n’intéresse pas, il aura l’impression de forcer mais tout comme l’énergie qu’on déploie dans les études pour faire ce qu’on nous dit de faire. On déploie une énergie colossale pour entrer dans un cadre en fait parce que dans la plupart des cas c’est pas une volonté propre, c’est pas une envie, il y a pas un élan de vie : Oh je vais apprendre les maths, je vais apprendre l’histoire, il y a beaucoup de choses à redire mais en tout cas il y a cette notion de subi versus choisi.

C’est comme l’absence de nourriture finalement. Je choisis, ça s’appelle un jeûne et ça peut être thérapeutique, subi, ça s’appelle la famine et c’est terrible et en tout cas ça peut mener à des désordres sévères. Et pourtant le constat c’est l’absence de nourriture et dans tous les cas c’est pareil.

Tu as des gens qui vont se priver sensoriellement dans une pièce, ils vont faire une retraite dans le noir pendant 10 jours, c’est un choix conscient dans le noir, rien en mode méditation. Et il y a des gens qui le subissent dans des tortures etc.

Quand c’est subi, ça n’a rien à voir. Donc le psychisme, il est pas du tout configuré pareil si c’est quelque chose de choisi parce que j’en ai envie ou parce que c’est subi, parce que c’est une contrainte extérieure.

DL : J’aimerais revenir un petit peu au début de notre conversation.

Aujourd’hui il y a de moins en moins de carrière linéaire, on est tous confrontés à un changement de vie professionnelle, des reconversions, des changements de vie personnelle ce qui amène aussi des changements professionnels.

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Et je me pose la question : entre ce qu’on a étudié, entre ce qu’on a fait, entre ce qu’on veut faire il y a beaucoup de gap et au moment où on peut avoir des intuitions et des constats comme quoi c’est vers cette voie-là que je veux aller et c’est ces actions-là qui me sont plus faciles que la moyenne et la petite voix au fond de nous qui nous dit : mais attends qui es-tu pour prétendre exercer ce métier alors que d’autres passent par des formations, par des stages, par des apprentissages, par des longues études.

Donc cette petite voix du syndrome de l’imposteur qui peut effectivement à tout moment surtout quand tu as des obstacles, surtout quand ça devient difficile, nous dit : arrête toi tout de suite, tu n’es pas légitime et les autres vont le voir quelque part que tu as un charlatan.

Comment est-ce qu’on peut se débarrasser quelque part de notre fausse idée que les autres sont en train de nous juger en permanence ?

FD : Je sais pas si c’est une fausse idée. C’est vrai que les gens nous jugent en permanence, que tout le monde a un avis sur tout mais c’est un problème que si on accorde une attention démesurée à ce qu’ils pensent.

Parce qu’à la fois les gens ont tous un avis : ah regarde lui… on est toujours sans cesse en train de juger notre voisin de façon automatique, il y a même pas à réfléchir dans notre
psychisme.

Il y a un système qui s’active tout seul et qui va juger tout ce qui bouge.

Mais d’un autre côté, quand il y a ce système de jugement, c’est quelque chose qui dépend de notre propre perception ça ne parle que peu de la personne qu’on juge.

Comme on dit quand tu pointes quelqu’un du doigt, bah il y a trois doigts qui reviennent vers toi parce que réellement ça parle surtout de nous.

Après ce que tu soulèves c’est tu parles de syndrome de l’imposteur et tu sais il y a des gens qui sont des spécialistes à un niveau national ou mondial de leur domaine et qui disent quand même avoir le syndrome de l’imposteur.

Je suis pas sûr que ce soit quelque chose duquel il faille se débarrasser. C’est le syndrome de l’imposteur c’est juste une étiquette.

Derrière c’est une question de peur, c’est une question de « qu’est-ce qu’on va penser de moi » ou c’est peut-être aussi un souci de bien faire, un souci d’excellence dans son métier, d’apporter de la valeur. C’est sain aussi.

Ça devient un problème quand c’est paralysant et qu’on ne sait pas quoi faire avec ce truc. Mais cette petite voix dont tu parles, bah c’est une petite voix qu’on peut écouter aussi.

C’est une partie de nous qui a peut-être peur, qui a besoin d’être rassuré, qui cherche une forme d’approbation.

Parce qu’effectivement quand tu n’as pas un diplôme et qu’une partie de toi qui te dise : ah est-ce que je suis vraiment capable,
je suis pas sûr. C’est peut-être tout à fait sain aussi.

C’est pas un problème en tant que tel en fait. C’est juste une petite voix, on peut tendre l’oreille. C’est souvent quelque chose que je dis pour identifier qu’est-ce qui est pas ok en nous, qu’est-ce qui est pas au clair et qui est pas mis en lumière et qui peut mettre un frein dans le développement d’un projet.

Il suffit de prendre le symptôme qu’on voit la petite voix, le truc, la pensée qui émerge et de tirer la pelote de laine pour voir qu’est-ce que ça fait émerger de moi, qu’est-ce que ça dit de moi plutôt que la taire. Puisque s’il y a une petite voix chez moi qui a peur, qui craint : ouais mais les autres ils pensent quoi, mais est-ce que je suis bien légitime etc.

C’est comme un petit enfant qui est pas serein en fait, qui est pas rassuré et c’est un endroit qu’on a plutôt besoin de mettre en lumière, plutôt que de le faire taire parce que si on le fait taire ça va juste déplacer le symptôme et ça va juste continuer en fait.

Donc le syndrome de l’imposteur c’est à la fois une étiquette qui fige les choses alors que moi je vois plus le truc d’une façon dynamique c’est à dire qu’il y a des moments où tu te sens pleinement en possession de tes moyens, tu te sens bien à ta place et il y a des moments, bah tu te sens super en stress.

Moi il y a des moments où je me sens super à l’aise et je parlais à mes clients et Machin et j’aide les gens et puis je fais mes trucs et puis j’écris et puis j’avance sur un bouquin et puis je sais pas.

Après je me retrouve sur une scène et oh là là, est-ce que ça va être assez bon ce que je veux dire etc. Bah ça veut juste dire qu’il y a une partie de moi qui met de l’enjeu sur cette situation que ça crée un stress. Mais c’est pas un problème, il y a une partie de moi
qui maintenant je suis conscient de ça, je le sens, je suis ok.

C’est là que vient le courage. Après j’ai peur bah et j’y vais quand même. Il s’agit pas de dégager la peur, de tout couper, de dégager les pensées. Non il y a juste une pensée, bah laissons la vivre quoi. C’est son job d’être là la pensée, c’est qu’une pensée tu vois c’est pas la réalité.

DL : Effectivement la peur peut être salvatrice dans des cas extrêmes où notre vie est en jeu mais la peur elle est aussi salvatrice parce qu’elle nous mobilise. Elle mobilise nos capacités intellectuelles et puis une dose d’adrénaline. Donc la peur, elle fait partie
de nous mais si c’est absolument important pour nous, on peut continuer quand même notre route en cheminant à côté de la peur.

Donc avoir peur et faire quand même.

FD : Oui, là où je mettrais une nuance c’est quand il y a de la peur paralysante mais quand le stimulus, il n’est pas particulièrement dangereux objectivement.

S’il y a un petit cafard qui arrive là devant toi et que tu es là et tu paniques etc… ou il y a quelqu’un qui vient te voir qui dit « bonjour Détélina » et que tu fais tout ça « ahhh » ! C’est pas tout à fait normal, enfin c’est que c’est une réaction disproportionnée.

C’est qu’il y a ton système nerveux qui est en alerte maximale et là par contre, c’est quelque chose qui peut être réglé, qui peut être traité. C’est parce que ça va être handicapant.

Si au moindre stimulus, le moindre courrier, le moindre email, le moindre appel avec un client tu te mets en stress pas possible et que ça crée de la peur, bah là il y a des outils pour libérer les émotions, pour pour libérer la charge traumatique.

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Il y a toujours un trauma derrière, la hyper-réactivité n’est pas là par hasard. Mais voilà je ne vois jamais la peur comme un problème, comme quelque chose à éliminer. C’est une émotion qui m’informe de quelque chose.

Les personnes comme ça qui sont en alerte maximale typiquement, c’est un indice qui a eu un trauma plus jeune et que c’est quelque chose qu’il faut investiguer, qu’il est important d’aller regarder.

Mais pourquoi ça agit autant, pourquoi ça me bouge autant, comment ça se fait parce que le risque serait de se couper encore plus de cette part de soi, de la mettre encore plus à la cave alors que c’est justement une invitation à la mettre en lumière pour voir « mais comment ça se fait que je réagis comme ça, mais comment ça se fait que ce soit si fort » ?

Et là, il y a une première piste, une première investigation pour mieux se connaître, pour aller regarder à l’intérieur qui je suis et comment je fonctionne et de regarder que bah il y a aussi ça en moi. Waouh cette réaction, mais c’est impressionnant, c’est une invitation à tourner le regard à l’intérieur.

DL : Tout à fait ! Est-ce que tu as un mode d’emploi pour trouver sa zone de génie parce que tout le monde n’a pas la chance de se faire accompagner, de cheminer à côté d’un coach dans cette recherche ?

FD : Alors un mode d’emploi, je sais pas parce qu’il peut y avoir des exercices effectivement mais la zone de génie fondamentalement je dirais que c’est quelque chose dans lequel tu te sens vivant, tu sens qu’il y a quelque chose qui te galvanise.

Ça dépend pour qui évidemment, il y a des profils qui sont au clair avec ça. Moi je veux dire je sens très clairement que parler, partager me galvanise. Donc c’est quelque chose qui fait partie de ce qu’on pourrait appeler la zone de génie. Maintenant ça peut demander d’investiguer.

Quand on parlait des études tout à l’heure et c’est pertinent de ramener ça, c’est que quand on a passé des années à brimer, enfermé dans un cadre trop petit et qu’on n’a pas eu l’occasion et le loisir d’exprimer vraiment cette partie de nous vivante comme ça, bon on peut avoir l’impression… c’est pas qu’une impression, on peut se sentir à moitié vivant, un peu mort-vivant, tous les jours à survivre, à pas savoir ce qu’on aime etc.

Et ben ça, c’est une invitation à explorer en fait, c’est une invitation à sentir qu’est-ce qui est facilement évident pour moi ?

Il y a un truc que les gens peuvent tester, c’est pas valable pour tout le monde parce que tu as des profils de personnalité, ça va rien donner pour eux. Mais bon pour répondre quand même à ta question, le test du canapé je trouve ça assez sympa.

Le test du canapé c’est quand tu vas te poser à un endroit avec l’intention de rien faire, c’est à dire que tu lâches l’idée d’un projet et juste tu viens en lien avec toi, tu viens en connexion avec toi, tu restes dans ton corps tu es là et tu attends et tu attends pas que quelque chose se passe.

Tu attends en pleine connexion avec toi, quelque chose va se passer. Il y a un mouvement de vie, il y a la vie qui va se mettre en mouvement et qui va te donner envie de bouger, de faire des trucs, d’aller ouvrir un bouquin, d’aller appeler ton voisin, d’aller te former, de partir en voyage ou je sais pas quoi…

Et à force de faire de façon successive ce test du canapé, tu vas pouvoir récolter des indices.

Donc le présent est source d’indices, par ce phénomène-là, simplement de se mettre dans du vide et de voir qu’est-ce qui se passe.

Et simplement en vivant sa journée aussi de se dire : tiens c’est quoi qui m’a donné de l’énergie, qui m’a rechargé, où est-ce que j’ai été profondément nourri dans ma journée ? Tu auras toujours cette notion d’ouverture et de fermeture où je fais quelque chose et ah ça m’a galvanisé, ça m’a donné de l’énergie.

Par exemple quand je lis, quand je partage, quand j’ai quelqu’un au téléphone en session avec un client ou n’importe ou discute avec toi là, c’est quelque chose qui m’ouvre qui waouh qui me crée de l’énergie. Et quand après je vais faire de la comptabilité des
tableaux Excel des trucs très millimétrés etc… ou traiter mes mails, je m’éteins, je me referme.

Donc ouverture – fermeture. Ça c’est un gros indice !

Et puis il y a le présent avec ces différentes possibilités et il y a le passé, en tout cas le souvenir du passé qui peut nous aider.

J’entends par là qu’il y a des indices partout dans ce qu’on a fait comme études, dans ce qu’on a fait comme métier, dans ce que les
gens disent de nous, où est-ce que les gens ont fait appel à nous, nous ont demandé conseil, là où les gens viennent spontanément vers nous.

Il y a des gens spontanément on va se confier à eux.

Et tu as des gens spontanément on va leur demander conseil sur un livre ou sur un film. Et tu vois il y a les gens, on va spontanément leur demander conseil, j’en sais rien sur sur quelque chose d’extrêmement précis, spécifique ou pour ou pour nous aider à déménager.

Et il y a comme ça des gens parce qu’on va on sait, on sent spontanément à qui on peut demander quoi et ça c’est pareil.

C’est un indice très fort de savoir qu’est-ce que les gens pensent de nous. C’est un exercice qui est intéressant à faire : d’envoyer un petit SMS ou un petit mail à une dizaine de gens qui nous connaissent, de différents horizons et de leur demander : selon toi,
quels sont mes talents, quelles sont mes qualités et pourquoi tu ferais appel à moi, pourquoi tu me demanderais conseil spontanément et sur quoi tu me demanderais jamais conseil ?

Et donc de sonder les gens : on peut sonder l’intérieur, on peut sonder l’extérieur et après on peut faire… comme une enquête à la Sherlock Holmes où tu vas récupérer tous les indices et puis tu vas regarder où est-ce que ça se recoupe, où est-ce que ça revient.

Je l’ai fait plein de fois ce truc-là, c’est très intéressant. Je sais pas si ça répond à ta question ?

DL : Tout à fait. Donc ça c’est la première étape : investiguer sur ce qu’on est bon naturellement et se poser la question : alors comment cette activité peut se transformer en carrière professionnelle en tout cas, pourquoi les gens viendront me payer pour que j’exerce, ce qui m’émeut, ce qui m’apporte de l’énergie car le travail souvent dans la notion classique est lié à plutôt c’est nous qui donnons en fait en échange notre énergie, notre savoir-faire, notre temps contre un salaire…

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